Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /
Pour Aubry, Valls "trahit" son engagement en ne soutenant pas Hamon

Par LEXPRESS.fr avec AFP

La maire de Lille a vivement critiqué ce vendredi le refus de Manuel Valls de soutenir la candidature de Benoît Hamon à l'élection présidentielle. Elle lui rappelle son engagement de se ranger derrière le vainqueur de la primaire à gauche.

Martine Aubry instruit le procès en trahison de Manuel Valls. La maire de Lille a vivement critiqué ce vendredi l'ancien Premier ministre, qui a décidé de ne pas soutenir Benoît Hamon lors de l'élection présidentielle. 

"Tous ceux qui se sont présentés à la primaire ont pris un engagement, puisque la question leur a été posée, de soutenir celui qui gagnerait. Manuel Valls l'a pris comme les autres candidats, il trahit donc la position qu'il a prise vis-à-vis de ceux qui ont voté à la primaire", a déclaré Martine Aubry à la presse. 

 
Manuel Valls, battu au deuxième tour de la primaire à gauche, a déclaré mardi à Paris Match qu'il ne pouvait pas "apporter (s)on parrainage à Benoît Hamon". Après le ralliement des Ecologistes, "je ne pourrais pas assumer autant de contradictions", dit-il à l'hebdomadaire.  
 
"Risques sur l'avenir du parti"

 

"Je n'ai pas l'habitude de beaucoup parler de moi, mais au soir de la primaire où François Hollande a gagné, j'étais à ses côtés, et pas un socialiste n'a manqué à l'appel. J'ai fait énormément de meetings comme si c'était ma propre campagne, tous mes amis se sont engagés derrière François Hollande, et c'est ça le Parti socialiste, c'est ça la démocratie", a poursuivi l'ancienne première secrétaire du parti, candidate à la primaire PS de l'automne 2011 pour la présidentielle de 2012, en marge de la signature d'un projet d'aménagement. 

"Pour moi, la politique, c'est accepter de discuter avec des gens qui ne sont pas totalement d'accord avec vous, dès lors qu'on partage des valeurs communes, c'est ça le Parti socialiste et je regrette vivement qu'aujourd'hui certains prennent des risques sur l'avenir du parti en jouant sans doute des positions personnelles, en tout cas en ne respectant pas les règles", a encore lancé Martine Aubry. 

La maire de Lille est l'un des principaux soutiens de Benoît Hamon, "le seul qui propose une vision à moyen et long terme" et qui tiendra une réunion publique à Lille le 29 mars. Elle effectuera à cette occasion sa première intervention dans un meeting depuis le début de la campagne. Elle a affirmé vendredi, sans plus de précisions, qu'elle espérait "l'accompagner plus ensuite, au-delà" de ce meeting.  

 

 

lexpress.fr

Partager cet article
Repost0
Published by lapresseenrevue - dans MARS 2017
/ / /
L’hémorragie continue au PS: Denis Sommer et David Barbier marchent pour Emmanuel Macron
Denis Sommer (©f3fc)

Denis Sommer (©f3fc)

Après Yves Krattinger, président du conseil départemental de Haute-Saône et ancien sénateur, deux autres élus socialistes de Franche-Comté annoncent ce jeudi leur ralliement à Emmanuel Macron. Il s’agit de Denis Sommer, conseiller régional et maire de Grand-Charmont, et de David Barbier, conseiller départemental du Doubs. Les deux élus du Pays de Montbéliard estiment dans un communiqué qu’il n’y aurait « rien de pire que les progressistes se retrouvent face à un choix Le Pen/Fillon. C’est un risque que nous ne prendrons pas, parce que nous sommes socialistes et entendons le rester ».

Longtemps vice-président de la Région en charge de l’économie, Denis Sommer est un proche de Marie-Guite Dufay, la présidente PS de Bourgogne-Franche-Comté, qui ne s’est pas prononcé pour la présidentielle. Quant à David Barbier, c’est le frère du député PS sortant de la 4e circonscription, Frédéric Barbier, qui lui aussi reste discret. Il ne soutenait officiellement aucun candidat lors de la primaire PS.

Dans leur communiqué, Denis Sommer et David Barbier écrivent que « la vision de l’économie que nous propose Emmanuel Macron nécessite certainement encore des approfondissements et des débats, mais elle est la plus à même de répondre aux enjeux auxquels notre territoire d’industries est confronté ».

Ces derniers jours, une élue régionale, la Jurassienne Jacqueline Ferrari (UDE), a quitté le groupe PS-DVG pour créer un groupe En Marche au conseil régional. Le Haut-Saônois Yves Krattinger (PS) a lui aussi annoncé récemment son ralliement à l’ancien ministre de l’Economie.

Le maire PS de Besançon, Jean-Louis Fousseret, fut pour sa part un des premiers élus locaux à soutenir Emmanuel Macron.

france3-regions.blog.francetvinfo.fr

Partager cet article
Repost0
Published by lapresseenrevue - dans MARS 2017
/ / /
Jean-Luc Mélenchon à l'Humanité Dimanche. « La VIe République, c’est d’abord une loi de séparation de la République et de l’argent »
Entretien réalisé par Diego Chauvet et Cédric Clérin
 
Humanité Dimanche
Photo : Magali Bragard
Photo : Magali Bragard

Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise soutenu par le PCF, Ensemble ! et le PG à l’élection présidentielle, fait de la manifestation du 18 mars pour une VIe République un moment clé de sa campagne. Extrait du grand entretien qu'il a accordé à l'Humanité Dimanche.

HD. Quel regard portez-vous sur la situation politique marquée par l’affaire Fillon et des certitudes qui volent en éclats les unes après les autres ?
 
Jean-Luc Mélenchon. Cette situation est un symptôme sidérant de décomposition politique. La cause est connue. L’argent qui dévore le pays, dévore aussi les personnes. Le mal frappe le cœur de l’élection centrale dans la Ve République. On investit quelqu’un qui est doté de pouvoirs considérables. Le feuilleton Fillon tue tout autre sujet… Il est aujourd’hui impossible de lancer le moindre débat. C’est un moment particulièrement déstabilisant pour la démocratie. Un exemple : M. Macron annonce la fin du système des retraites à la française et le passage au régime par point… zéro seconde de débat. Et, au milieu de cela, surnage « l’opération Macron » qui est l’homme de l’oligarchie dans un pays où 99 % des médias sont contrôlés par 9 milliardaires, dont 5 qui ont fait le choix de le soutenir.
Cette situation nous amène aux portes d’un moment politique particulier que j’appelle le « dégagisme », une force aveugle de rejet de tout et de tous. Notre rôle est de lui ouvrir une issue positive. Ce n’est pas d’attendre que tout s’effondre dans le chaos. C’est pourquoi je mène une campagne d’adhésion à un programme. Ce n’est pas une campagne où l’on fait peur, où l’on pousse les gens à se décider en fonction de pari sans contenu : « Qui est-ce qui a le plus de chances de… » Ce type de calcul a été ridiculisé par la multiplication des hypothèses qui n’ont pas tenu deux mois. Et personne ne sait quelle sera la situation dans un mois.
Cette campagne d’adhésion à un projet est ponctuée d’événements comme le 18 mars sur la VIe République qui est une façon de traduire d’une manière concrète cette issue positive.
 
HD ? Le 18 mars a donc changé de signification au regard de cette situation que vous décrivez ?
 
Jean-Luc Mélenchon. Oui. Au départ, il s’agissait de souligner l’importance du changement des institutions pour la suite de la vie politique de notre pays. Notre projet politique, notre stratégie révolutionnaire partent de l’idée que le peuple se réapproprie les institutions politiques en les redéfinissant. C’est la stratégie de la révolution citoyenne...
 

Partager cet article
Repost0
Published by lapresseenrevue - dans MARS 2017
/ / /
Présidentielle: Martine Aubry est de retour, et elle explose le programme d'Emmanuel Macron

POLITIQUE La maire de Lille a commenté très durement le contenu du programme de l’ancien ministre de l’Economie…

Martine Aubry, maire (PS) de Lille (archive).
Martine Aubry, maire (PS) de Lille (archive). - M.Libert/20 Minutes

Retour en fanfare. A peine sortie de convalescence suite à une opération du nerf sciatique, Martine Aubry a donné, vendredi, une conférence de presse. Après avoir traité de sujets locaux, la maire de Lille a consacré quelques minutes à commenter le programme d’Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle, qu’elle a dans le collimateur depuis des mois. Morceaux choisis (âmes sensibles, attention : ça fait mal).

« C’est plus un loup, c’est une meute de loups »

« Jusqu’à présent, Emmanuel Macron pensait que le fait d’être lancé comme un nouveau produit avec un sourire étincelant suffirait à être élu président de la République. Et on a eu sur tous les sujets tout et son contraire. Moi je dis toujours, quand c’est flou, y’a un loup. Mais maintenant on sait, son programme est affiché. Et ce n’est plus un loup, mais une meute de loups ».

« Son programme économique date des années 1980 »

« Son programme économique, reprend les programmes libéraux anglo-saxons des années 1980. C’est réduire les services publics, réduire les déficits, que les salariés travaillent plus et qu’ils soient moins payés. Dans son programme, les Français vont casquer : 60 milliards en moins de l’Etat, on continue d’aider les entreprises, on baisse les cotisations et on augmente la CSG de 1,7 % même pour les retraités. Ce n’est pas la modernité Macron, il utilise des vieilles recettes qui n’ont jamais march

Sur le plan social, il faut serrer. Il demande un peu plus de responsabilité aux chômeurs, aux retraités, aux salariés. Mais il les connaît des gens ? Non. Il connaît mieux le milieu de la City. Tout ce qu’il veut, c’est du libéralisme économique et de la flexibilité pour les salariés ».

« Il ne connaît pas le droit »

« Je ne parle même pas de son programme sur l’écologie parce que ça, il ne connaît pas. Bon, là il vient de dire qu’il fallait que le diesel atteigne peut-être à la fin du mandat le même taux de fiscalité que l’essence après avoir tout de même dit qu’il était scandaleux d’attaquer cette forme d’énergie.

S’il devait être élu, ce que je n’espère pas, il n’aurait pas de majorité. Car où est-il ? Il y a quelques individus à la droite du PS, toujours les mêmes. Et bien qu’ils partent chez Macron, au moins ça clarifie des choses. Bien sûr, il a rajouté une ou deux mesures démagogiques comme l’exonération de taxe d’habitation pour 80 % des Français. Il ne connaît sans doute pas le droit car là, il intervient dans les libertés locales ce qui, je crois, est inconstitutionnel ».

 

20minutes.fr

Partager cet article
Repost0
Published by lapresseenrevue - dans MARS 2017

Présentation

  • : La Presse en Revue...
  • : La presse est épluchée dans ses éléments politiques majeurs et cela avec un maximum d'impartialité. Aucun journal n'est écarté ni aucun journaliste. Des débats, des rendez-vous, des analyses... Bonne lecture.
  • Contact

Recherche

Archives

Pages